Vidéo explicative de l'évangile selon Jean 19:1-37

#12

CROIRE, c’est faire un échange de vieJean 19:1-37

Jean 19:1-37

Un cas embarrassant

19 Alors, Pilate donna l’ordre d’emmener Jésus et de le faire fouetter. 2Les soldats prirent des branches d’épineux, en tressèrent une couronne et la lui enfoncèrent sur la tête. Ensuite, ils l’affublèrent d’un manteau pourpre 3et, s’avançant solennellement au-devant de lui, ils s’écriaient :
      — Salut, le roi des Juifs !
Puis ils se mirent à le gifler . 4Pilate ressortit et dit aux chefs des Juifs :
      — Voilà ! Je vous le fais amener ici pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucune raison de le condamner.
5Jésus parut donc dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre.
Pilate leur dit :
      — Voici l’homme.
6Dès qu’ils le virent, les chefs des prêtres et leurs serviteurs se mirent à crier :
      — À la croix ! À la croix !
      — Vous n’avez qu’à le prendre, leur lança Pilate, et le clouer vous-mêmes à la croix. Moi, je ne trouve pas de raison de le condamner.
7Les chefs des Juifs répliquèrent :
      — Nous, nous avons une loi, et d’après cette loi, il mérite la mort, car il s’est fait passer pour le Fils de Dieu.
8À ces mots, Pilate fut encore plus effrayé. 9Il rentra au palais de justice et demanda à Jésus :
      — D’où viens-tu ?
Mais Jésus ne lui répondit rien.
10Alors, Pilate l’apostropha :
      — Comment ! Tu refuses de me répondre, à moi ? Ne sais-tu pas que j’ai le pouvoir de te relâcher aussi bien que de t’envoyer à la croix ?
11Jésus lui répondit :
      — Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi s’il ne t’avait pas été donné d’en haut. Voilà pourquoi l’homme qui m’a livré entre tes mains est plus coupable que toi.
12À partir de ce moment, Pilate cherchait encore plus à remettre Jésus en liberté. Mais les chefs des Juifs redoublèrent leurs cris :
      — Si tu relâches cet homme, tu n’es pas l’ami de César. Si quelqu’un se fait roi, il s’oppose à César.
13En entendant ces paroles, Pilate fit amener Jésus dehors et s’installa à la tribune que les Grecs appellent le Pavé de mosaïque, et les Hébreux Gabbatha (la terrasse). Il s’assit sur son siège de juge. 14C’était la veille de la Pâque, vers midi. Pilate dit aux Juifs :
      — Voilà votre roi.
15Mais ils se mirent à vociférer :
      — À mort ! À mort ! À la croix !
      — Crucifier votre roi ? répondit Pilate.
Les chefs des prêtres répliquèrent :
      — Nous n’avons pas d’autre roi que César !
16Alors, Pilate le leur abandonna pour qu’il soit crucifié.

Golgotha

Ils s’emparèrent donc de Jésus 17qui, portant lui-même sa croix, se dirigea vers l’endroit appelé Place du Crâne, en hébreu Golgotha. 18C’est là qu’ils le crucifièrent, lui et deux autres. On plaça une croix de chaque côté de la sienne. Jésus était au milieu.
19Pilate fit faire un écriteau que l’on fixa au-dessus de la croix. Il avait ordonné d’y marquer cette inscription : « Jésus de Nazareth, le Roi des Juifs ». 20Comme l’endroit où Jésus avait été crucifié se trouvait près de la ville, beaucoup de Juifs lurent cette pancarte rédigée en hébreu, en latin et en grec.
21Aussi, les chefs des prêtres vinrent-ils réclamer auprès de Pilate :
      — Il ne fallait pas mettre « le Roi des Juifs », mais « Celui qui se prétend Roi des Juifs ».
22Pilate répliqua :
      — Ce que j’ai écrit reste écrit.
23Lorsque les soldats eurent crucifié Jésus, ils s’emparèrent de ses vêtements et en firent quatre parts, une pour chacun d’eux. Restait la tunique qui était sans couture, tissée tout d’une seule pièce de haut en bas.
24Les soldats se dirent entre eux :
      — Au lieu de la déchirer, tirons au sort pour savoir qui l’aura.
C’est ainsi que s’accomplit cette prophétie de l’Écriture :

Ils se sont partagé mes vêtements
et ils ont tiré ma tunique au sort.

C’est exactement ce que firent les soldats.
25Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère, la soeur de sa mère, Marie, femme de Clopas et Marie de Magdala.
26En voyant sa mère et, à côté d’elle, le disciple qu’il aimait, Jésus dit à sa mère :
      — Femme , voilà ton fils.
27Puis il dit au disciple :
      — Voilà ta mère.
À partir de ce moment-là, le disciple la prit chez lui.

Tout est accompli

28Après cela, sachant que tout était vraiment fini et qu’il avait pleinement accompli  (sa mission), Jésus dit :
      — J’ai soif.
Cela pour que se réalise jusqu’au bout ce que l’Écriture avait prédit. 29Près de là se trouvait un vase rempli de vin aigre. On attacha donc une éponge imbibée de ce vin aigre au bout d’une branche d’hysope et on l’approcha de la bouche de Jésus.
30Quand il eut goûté le vin aigre, Jésus dit :
      — Tout est accompli.
Il pencha la tête et rendit l’esprit.
31Comme on était à la veille du sabbat, et de plus, d’un sabbat particulièrement solennel, les chefs des Juifs voulaient éviter que les cadavres ne restent en croix durant la fête . Ils allèrent trouver Pilate pour lui demander de faire briser les jambes aux suppliciés et de les faire enlever des croix. 32Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes, d’abord au premier des criminels crucifiés avec Jésus, puis à l’autre. 33Mais quand ils arrivèrent à Jésus, ils constatèrent qu’il était déjà mort et ils ne lui brisèrent pas les jambes. 34L’un des soldats lui enfonça la lance dans le côté, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau.
35Celui qui rapporte ces faits les a lui-même vus de ses yeux et son témoignage est digne de foi. Il a conscience d’être le porte-parole de la vérité pour que, vous aussi, vous parveniez à la foi. 36En effet, tout cela est arrivé pour que se réalise cette parole de l’Écriture :

Aucun de ses os ne sera brisé .

37De plus, un autre texte déclare :

Ils tourneront leurs regards vers celui qu’ils ont transpercé .

Questions à méditer

Jean 19:1-12  Quelle attitude les soldats ont-ils vis- à-vis de Jésus ? Que souligne Pilate à propos de Jésus (19:4, 6 et 12) ? Pourquoi Pilate a-t-il peur quand il entend les accusations portées contre Jésus (19:7-8) ? Jésus est devant l’homme qui a le pouvoir de l’exécuter. Comment Jésus réagit-il vis-à-vis de Pilate (19:9-11) ?

Jean 19:13-37  Pilate espère relâcher Jésus. Comment les chefs religieux ont-ils finalement réussi à convaincre Pilate de condamner Jésus à mort ? Jésus a été interrogé, moqué et roué de coups puis il est amené sur le mont Golgotha pour y être crucifié. Debout près de la croix, il y a la mère de Jésus et une poignée de disciples (19:25-27). Que ressentent-ils selon vous ? Que devaient-ils penser de la prétention de Jésus à être le divin sauveur qui offre la vie? Tout porte à croire que l’histoire de Jésus est terminée. Pourtant, Jésus semble dire qu’il est toujours au contrôle de la situation (19:28-30). Lors de son dernier souffle, Jésus crie: «Tout est accompli». Que pensez-vous qu’il ait accompli sur la croix?

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Jean 19:38-42

La tombe dans le jardin

38Après ces événements, Joseph d’Arimathée alla demander à Pilate la permission d’enlever le corps de Jésus. Il était aussi disciple du Seigneur, mais s’en cachait par peur des autorités religieuses. Pilate y consentit. Joseph alla donc détacher le corps (de la croix) et l’emporta. 39Nicodème survint également. C’était lui qui, au commencement, était allé trouver Jésus de nuit. Il apportait environ trente kilos d’un mélange de myrrhe et d’aloès. 40Tous deux prirent donc le corps de Jésus et l’enveloppèrent de bandes de lin en les saupoudrant d’aromates, comme il est d’usage chez les Juifs d’ensevelir les morts. 41Non loin de l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin dans lequel se trouvait un tombeau neuf où personne n’avait encore été enseveli.
42C’est donc là, dans cette tombe toute proche, qu’ils déposèrent le corps de Jésus, en toute hâte parce que c’était le vendredi soir, c’est-à-dire, pour les Juifs, le jour de la préparation du sabbat.

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